« Les traducteurs ne sont pas interprètes, les interprètes ne sont pas traducteurs ». Ces deux métiers sont souvent confondus et beaucoup pensent que l’un peut effectuer le travail de l’autre. Pourtant, ces deux professions sont bien différentes et ne requièrent pas les mêmes compétences.
La traduction, qu’est-ce que c’est ?
La traduction consiste à transposer un contenu écrit d’une langue source à une langue cible. Bien qu’un traducteur doive maîtriser parfaitement les deux langues dans lesquelles il travaille, déontologiquement il ne devrait traduire que vers sa langue maternelle, dans laquelle il maîtrise toutes les subtilités grammaticales et sémantiques.
Quelles différences avec l’interprétation ?
L’interprétation consiste, quant à elle, à transposer un contenu oral d’une langue à une autre afin de faciliter la communication ou la compréhension entre des personnes ne parlant pas la même langue.
L’interprète peut réaliser la prestation aussi bien vers sa langue maternelle que vers l’une de ses langues de travail, ce qui requiert une maîtrise parfaite de celles-ci ainsi qu’un haut niveau d’adaptation et de flexibilité.
À la différence de la traduction, l’interprétation est réalisée en temps réel mais l’interprète peut disposer en amont de sa mission de supports d’aide fournis par le client, à partir desquels il pourra préparer son intervention.
Il existe plusieurs types d’interprétation : la consécutive, la liaison, la simultanée de conférence ou encore le chuchotage. Les missions peuvent se dérouler en présentiel, à distance ou en hybride. Selon le cas de figure, le matériel de sonorisation adéquat est mis en place pour le confort des auditeurs et de l’interprète.
En résumé, la traduction est à l’écrit, l’interprétation à l’oral. Le traducteur ne traduit que vers sa langue maternelle, alors que l’interprète intervient en bi-directionnel, c’est-à-dire, dans les deux langues.
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