Hier, dimanche 8 mars, marquait la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Profitons-en pour rendre hommage aux femmes, qui sont essentielles dans les métiers de la linguistique.
Essentielles, car plus de 70 % des personnes travaillant dans ce secteur sont des femmes (traductrices, interprètes, cheffes de projets), même si cette tendance semble s’inverser lorsque l’on parle de traduction littéraire, comme le démontre cette étude (seulement 32,27 % de femmes, recensées dans 16 pays). La France est d’ailleurs plutôt mal classée (30,61 %) et en-dessous de la moyenne, contrairement à la Suède (44,94 %).
Pour faire écho à notre récente publication sur la Commission européenne, 66 % des traducteurs et interprètes qui y travaillent sont des femmes. Rendez-vous compte des enjeux quotidiens de la Commission, et surtout du travail que cela représente. Il s’agit là d’un métier dont l’importance est négligée car méconnue. Mettons-le en lumière aujourd’hui !
Heureusement, et contrairement à d’autres métiers, les salaires dans le secteur de la traduction sont équivalents entre femmes et hommes, ce qui peut s’expliquer par le statut de freelance, souvent adopté dans le milieu. Ce secteur reste donc un milieu attractif et favorable aux femmes, sans discrimination de salaire, d’origine ou de sexe.
La traduction et l’interprétation contribuent à leur manière à un équilibre femmes-hommes, encore très instable au niveau global. Des mesures et évolutions prennent place petit à petit grâce à des femmes courageuses qui osent lutter pour leurs droits et qui prennent la parole sur des thèmes auparavant tabous.
Notre secteur est l’exemple parfait qu’un monde professionnel égalitaire est possible. Ensemble, continuons à promouvoir les droits des femmes !
Caupenne & Co, votre agence de traduction à Paris et Lyon