Suite à notre publication de jeudi dernier sur la sortie du film Les Traducteurs, vous vous êtes peut-être demandé quelle était la différence entre la traduction littéraire, décrite dans le film, et la traduction technique.
La traduction littéraire consiste à traduire une œuvre telle qu’un roman, une nouvelle, de la poésie, une bande dessinée, etc. Elle requiert des compétences stylistiques spécifiques à ce type d’exercice. En effet, le traducteur a toute latitude pour adapter sa traduction à la langue cible. Cette traduction étant elle-même considérée comme une œuvre, le traducteur signe son travail et perçoit des droits d’auteur. Nul n’a le droit d’y apporter la moindre modification sans son consentement. Ce type de prestation est très généralement encadré par les maisons d’édition.
La traduction technique, par opposition à la traduction littéraire, est destinée aux entreprises, aux institutions, aux professionnels tels que les cabinets d’avocats, et inclut non seulement la traduction technique en tant que telle, mais aussi la traduction juridique, financière, scientifique, médicale, la communication d’entreprise, entre autres. Elle requiert donc des compétences approfondies dans le domaine traité, selon qu’il s’agisse d’un document à traduire pour l’industrie, le nucléaire, l’énergie, les transports, le ferroviaire, l’informatique, le droit, la finance, les RH, entre autres exemples. Pour cet exercice, la connaissance de la terminologie client et la précision des informations restituées sont au centre des attentes. Les traducteurs sont souvent des experts du domaine (ingénieurs, avocats, médecins, etc.).
En termes juridiques, la différence fondamentale entre la traduction littéraire et la traduction technique se situe au niveau des droits de propriété intellectuelle. La traduction délivrée aux entreprises n’ouvre aucun droit de propriété. Dès livraison, le client en endosse la propriété et la responsabilité. Il est alors libre de la diffuser, de l’exploiter ou de la modifier tel qu’il l’entend, contrairement à une traduction littéraire.
Chez Caupenne & Co., nous œuvrons uniquement en BtoB mais il nous arrive d’être sollicités de façon exceptionnelle par nos clients pour traduire des supports atypiques. Ainsi, nous avons notamment réalisé la traduction de biographies, d’un livre sur les plus beaux paquebots du monde, d’une BD pour illustrer l’historique d’une société, pour ne citer que quelques exemples. Dans ces cas, nous rétrocédons tous les droits à nos clients comme il est d’usage pour la traduction technique.
Et vous, vous arrive-t-il d’intervenir sur les deux registres ?