Dans un monde où les échanges entre les biens, les services et les personnes sont toujours plus libéralisés, entrainant ainsi la multiplication des accords internationaux et la montée en puissance de la contractualisation, les besoins de traduction juridique sont en pleine expansion. Petit point sur la définition exacte de ce concept et sur ses enjeux.
Qu’est-ce que la traduction juridique ?
La traduction juridique consiste à traduire d’une langue vers une autre langue un texte qui a un rapport avec le droit, c’est-à-dire avec les lois et procédures qui régissent un pays.
Quels documents sont traduits dans le cadre de la traduction juridique ?
Les supports sont très variés : les contrats, ou tout autre accord ou convention signés entre deux parties, sont des documents juridiques, tout comme les documents administratifs liés aux sociétés (k-Bis, rapports, statuts de société,…). On compte également tous les documents produits dans un cadre judiciaire comme les injonctions, les assignations et les jugements.
Quels domaines de droit sont concernés par la traduction juridique ?
Tous les domaines du droit, qu’il soit public ou privé, peuvent faire l’objet de traductions : droit des affaires avec un contrat, droit de la famille avec un jugement, droit de la propriété intellectuelle avec un brevet… Il peut également être nécessaire de traduire des extraits de lois des différents codes juridiques, qui sont rattachés à divers domaines du droit (code pénal, civil ou du travail).
Les particularités de la traduction juridique
La traduction juridique demande tout d’abord une extrême précision. Le traducteur doit particulièrement veiller à respecter chaque nuance du texte source dans la langue cible, sans s’en éloigner. Un simple mot mal placé ou un signe de ponctuation inadapté peut en effet créer un glissement de sens, qui peut avoir de lourdes conséquences.
Le domaine juridique fait également appel à des formulations et à une terminologie spécifiques, que ne maîtrise généralement pas le non initié. La traduction juridique demande donc une compétence approfondie de ces codes, tant dans la langue source que dans la langue cible.
La traduction juridique se caractérise enfin par une difficulté spécifique, liée à la transposition de certains concepts d’une langue à une autre. En effet, une notion présente dans le droit d’un pays donné peut très bien ne pas avoir d’équivalent dans le droit du pays de la langue cible. Le traducteur juridique doit par conséquent avoir non seulement une connaissance des langues source et cible mais aussi maîtriser des concepts juridiques dans les deux pays concernés. Même si son travail ne consiste pas à adapter le texte aux lois du pays cible, il doit veiller à rendre le concept compréhensible au lecteur.
Caupenne & Co. travaille avec un réseau de traducteurs dédiés à la traduction juridique, dotés de toutes les compétences spécifiques nécessaires à la réalisation d’un travail de qualité. Pour chacune de vos demandes, le document à traduire est soigneusement lu et analysé afin de sélectionner le traducteur ayant le plus d’expérience dans le sous-domaine concerné.
La traduction juridique certifiée conforme (ou assermentée)
Si votre document et sa traduction doivent être soumis à des démarches administratives, une traduction effectuée par un traducteur spécialisé peut ne pas suffire.
Dans le cas où votre traduction doit être soumise au Ministère des Affaires Etrangères, à un consulat ou une ambassade, elle devra être réalisée par un traducteur expert judiciaire assermenté auprès d’une Cour d’Appel française. Celui-ci pourra certifier conforme sa traduction par rapport au document original, en y apposant sa signature et son cachet et donnant ainsi une valeur juridique à son travail.
Caupenne & Co. collabore avec un réseau de traducteurs experts de confiance et ce dans un large panel de combinaisons linguistiques. Nous pouvons également vous accompagner dans les démarches d’apostille et de légalisation qui vont souvent de pair avec ce type de démarches.