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Les 10 conseils pour traduire un document technique

En quoi consiste la traduction technique ?

La traduction technique consiste à traduire des documents à usage professionnel. La définition de « traduction technique » au sens large est « traduction spécialisée » ; elle englobe la traduction de tout type de documents dont peut avoir besoin une entreprise ou un professionnel (manuels, notices, rapports, contrats, bilans, communiqués, brochures, fiche technique), dans divers domaines (mécanique, aéronautique, nucléaire, énergie, transport, logistique, communication, luxe, gastronomie, loisirs, juridique, scientifique, médical, etc.)

Pour réaliser la traduction d’un document technique dans les règles de l’art, nous avons listé les 10 conseils ci-dessous à partager avec toutes les parties impliquées :

Côté client : quels sont les prérequis du client ?

1. La traduction technique nécessite de faire appel à des équipes qualifiées et spécialisées dans les métiers de la traduction : des chefs de projets linguistes maîtrisant les outils métier et les processus clients ; des traducteurs-réviseurs spécialistes d’un domaine précis et maîtrisant les outils de T.A.O. (Traduction Assistée par Ordinateur) ou de T.A. (Traduction Automatique), et les techniques de P.E. (post-édition, c’est-à-dire révision humaine d’une traduction automatique neuronale) ; des infographistes sensibilisés aux spécificités linguistiques.

2. C’est aujourd’hui un métier hautement technologique bénéficiant pleinement des avancées de l’I.A. L’utilisation de ces outils est indispensable pour une traduction technique professionnelle car ils permettent aux entreprises de constituer une base de données documentaire dont ils sont propriétaires, tout en induisant des gains de temps et des réductions de coûts considérables. Ils garantissent aussi une parfaite homogénéité documentaire. L’utilisation de ces outils ne s’improvise pas : elle nécessite un investissement en temps de formation et en coût importants, puis une veille et une mise à niveau régulières.

3. Créer un glossaire spécifique à sa terminologie interne. Le client peut aussi transmettre des documents de référence bilingues ou unilingues qui permettront de créer une mémoire de traduction ou de guider le traducteur.

4. Définir le cadre dans lequel s’inscrit cette traduction : quel est le besoin, à qui s’adresse le document, qui l’a rédigé, quels sont les délais, planifier son budget, etc.

5. Vérifier son document source : contrôle grammatical, orthographique, est-ce que les phrases sont claires et véhiculent le message que je souhaite transmettre.

Côté traducteurs : quelles sont les compétences dont doit faire preuve le traducteur technique ?

6. Excellentes compétences linguistiques : une bonne connaissance et compréhension de la langue source et une excellente maîtrise de la langue cible qui déontologiquement doit être sa langue maternelle.

7. Grande aisance dans l’utilisation d’outils métiers très pointus tels que les outils d’aide à la traduction.

8. Maîtrise des nouvelles technologies de traduction liées à l’I.A. comme la traduction automatique et la post-édition.

9. Maîtrise de la terminologie spécialisée du domaine et spécifique du client et suivi de la mémoire de traduction et du glossaire le cas échéant.

10. Rigueur, attention au détail, curiosité.

Vous l’aurez compris, la traduction d’un document technique est un métier d’experts qui n’est pas à la portée de tout le monde et qui demande une exigence particulière à la fois côté client et côté traducteur. Elle implique des compétences informatiques et linguistiques, mais aussi de veille technologique et informationnelle pour permettre au client et au traducteur de mobiliser toutes leurs connaissances nécessaires à la bonne réalisation d’une traduction technique.